Mes pires livres de 2020

 2020 a été une année plutôt bonne en lectures, mais j'ai quand même rencontré quelques livres que je n'ai pas du tout aimé ou qui m'ont beaucoup déçue.

Je commence cette liste par Une histoire de France (Joffrine Donnadieu) que j'ai dû lire dans le cadre du Prix Première et que je n'ai pas lu tant le premier chapitre m'a dégoûtée. Les autres jurés ont confirmé que c'était un roman très dur et très sombre, je suis donc contente de ne pas l'avoir continué. Il est rare que j'abandonne un livre aussi rapidement mais celui-ci me rendait malade. TW : viol, pédophilie, anorexie et sûrement d'autres.

Ensuite, j'ai lu The Female Man (Joanna Russ) que je n'ai pas détesté en soi, c'est plutôt que je n'y ai pas compris grand chose... Sa quatrième de couverture vendait pourtant du rêve : quatre femmes venant de mondes différents voyagent dans le monde de chacune et découvrent le paysage du genre pour chacune. En plus, le roman est un classique incontournable de la SF et du féminisme. Et moi je suis passée totalement à côté :/

Poison (Sarah Pinborough) s'est avéré être une grosse déception. J'aime bien les réécritures de conte mais celle-ci m'a complètement perdue. Je n'ai jamais compris si c'était de la jeunesse ou du new adult, et j'ai trouvé le propos très...bête.

Je continue avec deux abandons sur lesquels j'avais d'ailleurs écrit un article : Celle qui a tous les dons (M.R. Carey) et Red Rising (Pierce Brown). Le premier m'avait attiré dès sa sortie, je suis donc vraiment déçue qu'il ne m'ait pas plus plu. Et ce n'est pas seulement qu'il ne me plaisait pas, mais surtout qu'il me mettait très mal. Il en va de même pour Red Rising qui m'a semblé beaucoup trop violent pour moi. 

On change de registre avec Le Journal d'Aurore (Marie Desplechin). J'avais beaucoup aimé Verte de la même autrice, aussi m'étais-je empressée d'acheter ce roman quand je l'avais vu chez Pêle-Mêle. Je l'ai commencé tout de suite et là, grosse déception, je n'accrochais pas du tout. Pourtant que j'étais ado j'adorais lire les romans type journal intime, j'en ai dévoré des centaines (bon c'est peut-être exagéré). Peut-être que j'ai grandi et que je n'aime plus ce genre de lecture où le personnage principal passe sa vie à se plaindre alors qu'avant je trouvais ça drôle ?

La Consolante (Anna Gavalda) a aussi été une grosse déception au point que je l'ai abandonné et mis dans une boîte à livres. Je ne sais même plus de quoi ça parle.

Et enfin, pour terminer cette liste, j'ajoute School for Good and Evil (Soman Chainani) qui à la base ne m'avait pas tant déplu que ça, mais plus j'y pense plus ce livre m'irrite. Je trouve que l'auteur a raté son pari de dénoncer la dichotomie superficielle entre les gentils et les méchants dans les contes tout en créant une nouvelle dichotomie totalement superficielle entre les gentils et les méchants... Bref.

Voilà pour mes pires lectures de 2020 ! Heureusement il n'y en a pas trop, et je posterai bientôt un article avec mes meilleures lectures de 2020 pour lequel je devrai sûrement faire un petit tri préalable :)

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