Ana E. Way

 Aussitôt achetés, aussitôt lus ! La fille qui avait bu la lune Cette histoire respirait la magie et la bonté de par ses personnages tous les plus adorables les uns que les autres, à part les méchants évidemment, qui elleux étaient vraiment méchant ·es. L'histoire était très originale et montrait un monde dystopique dans lequel une ville doit sacrifier tous les ans un bébé afin que la sorcière des bois ne la détruise pas. Or, Xan, la sorcière des bois, ne comprend pas pourquoi cette ville abandonne à chaque fois un bébé et se charge de trouver à celui-ci une famille aimante de l'autre côté de la forêt, enfants qu'on appellera les Enfants Étoiles. Un jour, alors que Xan vient de secourir un nouveau bébé, elle lui donne par mégarde de la magie de lune à boire. Xan décide alors de garder la petite fille puisqu'elle est à présent emplie de magie. J'ai eu un peu de mal à lire la partie quand Luna (quel nom original n'est-ce pas?) est enfant parce que...je n'aime

 J'avais déjà écrit une petite chronique sur le premier tome de 900, entre temps j'ai fini la trilogie que j'ai reçue à nouveau via NetGalley.fr et HLab (merci à eux). Franchement je suis déçue par ces livres car ils auraient pu être vraiment bien si l'autrice avait pu éviter (selon moi bien sûr) quelques défauts qui se sont retrouvés dans les trois tomes. Déjà, je l'ai déjà dit, je n'aime pas quand on raconte l'histoire à la première personne du singulier au présent de l'indicatif, en français tout du moins, je ne sais pas pourquoi mais ça me dérange. J'ai trouvé que les personnages étaient unidimensionnels, du moins l'autrice ne montre pas toutes les facettes de leur personnalité, et c'est bien dommage. En plus, alors qu'il y a deux générations aux caractéristiques très différentes, peu à peu tous les personnages se ressemblent dans la "vulgarité" (beaucoup de jurons) et la violence. J'étais à chaque fois sortie de ma lec

 Après vous avoir parlé de mes pires lectures de 2020, me revoici avec les meilleures ! Je commence directement avec deux livres que j'ai lus pour le Prix Première : Nul si découvert  (Valérian Guillaume) et Il fait bleu sous les tombes  (Caroline Valentiny). Le premier est un petit ovni de la littérature : c'est le quotidien d'un jeune homme chez qui on soupçonne un retard mental qui raconte toutes ses pensées comme elles lui viennent en tête. L'histoire ne racontait pas grand chose mais j'ai adoré lire ce court roman et j'en suis sortie chamboulée. Quant au deuxième, il aurait eu sa place dans mon cours sur la littérature de deuil. En effet, on suit une famille dont le fils vient de mourir. Parfois raconté du point de vue de la mère ou de la petite sœur, le récit est magnifiquement poétique. C'est d'ailleurs pour ce roman que j'avais voté ! On change radicalement de registre pour parler de Heartstopper vol.3  (Alice Oseman) dont je n'ai pas gra

 2020 a été une année plutôt bonne en lectures, mais j'ai quand même rencontré quelques livres que je n'ai pas du tout aimé ou qui m'ont beaucoup déçue. Je commence cette liste par Une histoire de France (Joffrine Donnadieu) que j'ai dû lire dans le cadre du Prix Première et que je n'ai pas lu tant le premier chapitre m'a dégoûtée. Les autres jurés ont confirmé que c'était un roman très dur et très sombre, je suis donc contente de ne pas l'avoir continué. Il est rare que j'abandonne un livre aussi rapidement mais celui-ci me rendait malade. TW : viol, pédophilie, anorexie et sûrement d'autres. Ensuite, j'ai lu The Female Man (Joanna Russ) que je n'ai pas détesté en soi, c'est plutôt que je n'y ai pas compris grand chose... Sa quatrième de couverture vendait pourtant du rêve : quatre femmes venant de mondes différents voyagent dans le monde de chacune et découvrent le paysage du genre pour chacune. En plus, le roman est un classi

 Grâce à NetGalley, j'ai eu l'occasion de lire les deux livres suivants. Je les en remercie encore. 900 (Maelle Poe) Je suis assez mitigée quant à ce roman. L'histoire n'était pas mal mais elle était très lente à s'installer et en revanche la fin était totalement abrupte. C'est vraiment un roman introductif, au point que je ne comprends pas trop pourquoi il a été coupé, après tout il ne fait que quelque 200 pages. J'ai trouvé l'écriture assez scolaire, un peu maladroite par moments, mais c'est peut-être dû aussi au fait que je n'aime pas trop quand les romans sont à la première personne du singulier et au présent de l'indicatif. J'ai aimé suivre le quotidien de 900, même si j'aurais voulu que l'histoire avance plus vite et qu'il y ait plus d'enjeux et plus rapidement. Je suis curieuse de lire la suite, en espérant que ce ne soit pas aussi lent ! Niveau diversité, il y a un (1) personnage lesbien. Tant qu'il le faudra (