Juste une fois pour essayer - Élodie Garnier
J'ai reçu ce roman via Netgalley le 22 juin et me voici quelques jours plus tard pour vous donner mon avis.
Juste une fois pour essayer suit Élodie Garnier qui, suite à un burn-out, quitte Paris et s'installe dans le village de sa grand-mère. Elle va y faire la connaissance de Sara, une femme en couple avec deux enfants dont elle va progressivement tomber follement amoureuse. La plus grande partie du roman parle de la relation compliquée qu'elles entretiennent puisque Sara, bien que très attirée par Élodie, refuse d'abandonner sa vie de famille par peur du qu'en dira-t-on.
J'ai été attirée par ce livre pour la relation d'amour entre deux femmes adultes puisque j'ai plutôt tendance à lire de la littérature jeunesse, j'avais envie de voir comment une relation homosexuelle pouvait être traitée dans la littérature "adulte". J'ai d'abord été perturbée par l'écriture, que j'ai trouvée maladroite pour un roman, jusqu'à ce que je comprenne qu'il s'agissait en fait d'un journal intime. À partir de ce moment, j'ai moins prêté attention au style pour me concentrer pleinement sur l'histoire. Celle-ci était très répétitive : en effet, Élodie et Sara passent leur temps à se séparer et à se remettre ensemble en suivant à chaque fois le même schéma et suite aux mêmes arguments. En toute honnêteté, j'ai trouvé ça lassant, j'avais envie qu'Élodie comprenne une fois pour toutes que cette relation ne mènerait à rien et qu'elle arrête de retourner vers Sara en espérant un changement dans leurs vies.
Je crois que j'aurais plus apprécié le livre s'il avait été écrit au passé, j'aurais pu au moins me rassurer en me disant qu'Élodie n'était pas encore et toujours coincée dans ce cercle vicieux. Je pense aussi qu'il aurait gagné à être plus court. Je comprends que l'autrice voulait raconter son histoire (du moins je présume puisque le personnage principal porte son nom) dans les détails, mais je pense que la sensation de lassitude face à ce va-et-vient entre Sara et Élodie aurait été moins prenante si le roman avait été moins long. Globalement, je pense que je n'étais pas le public cible pour un tel roman, je ne suis pas très friande des histoires contemplatives où il ne se passe pas grand chose.
Juste une fois pour essayer suit Élodie Garnier qui, suite à un burn-out, quitte Paris et s'installe dans le village de sa grand-mère. Elle va y faire la connaissance de Sara, une femme en couple avec deux enfants dont elle va progressivement tomber follement amoureuse. La plus grande partie du roman parle de la relation compliquée qu'elles entretiennent puisque Sara, bien que très attirée par Élodie, refuse d'abandonner sa vie de famille par peur du qu'en dira-t-on.
J'ai été attirée par ce livre pour la relation d'amour entre deux femmes adultes puisque j'ai plutôt tendance à lire de la littérature jeunesse, j'avais envie de voir comment une relation homosexuelle pouvait être traitée dans la littérature "adulte". J'ai d'abord été perturbée par l'écriture, que j'ai trouvée maladroite pour un roman, jusqu'à ce que je comprenne qu'il s'agissait en fait d'un journal intime. À partir de ce moment, j'ai moins prêté attention au style pour me concentrer pleinement sur l'histoire. Celle-ci était très répétitive : en effet, Élodie et Sara passent leur temps à se séparer et à se remettre ensemble en suivant à chaque fois le même schéma et suite aux mêmes arguments. En toute honnêteté, j'ai trouvé ça lassant, j'avais envie qu'Élodie comprenne une fois pour toutes que cette relation ne mènerait à rien et qu'elle arrête de retourner vers Sara en espérant un changement dans leurs vies.
"Le temps a estompé ma colère et l'envie de nous réconcilier renaît."
Je crois que j'aurais plus apprécié le livre s'il avait été écrit au passé, j'aurais pu au moins me rassurer en me disant qu'Élodie n'était pas encore et toujours coincée dans ce cercle vicieux. Je pense aussi qu'il aurait gagné à être plus court. Je comprends que l'autrice voulait raconter son histoire (du moins je présume puisque le personnage principal porte son nom) dans les détails, mais je pense que la sensation de lassitude face à ce va-et-vient entre Sara et Élodie aurait été moins prenante si le roman avait été moins long. Globalement, je pense que je n'étais pas le public cible pour un tel roman, je ne suis pas très friande des histoires contemplatives où il ne se passe pas grand chose.
"Je suis une histoire écrite au crayon à papier, une fleur dans un vase, une saison qui se termine, de la buée sur une vitre en hiver... Je suis devenue invisible."
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