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Affichage des articles du juin, 2020

Juste une fois pour essayer - Élodie Garnier

J'ai reçu ce roman via Netgalley le 22 juin et me voici quelques jours plus tard pour vous donner mon avis. Juste une fois pour essayer suit Élodie Garnier qui, suite à un burn-out, quitte Paris et s'installe dans le village de sa grand-mère. Elle va y faire la connaissance de Sara, une femme en couple avec deux enfants dont elle va progressivement tomber follement amoureuse. La plus grande partie du roman parle de la relation compliquée qu'elles entretiennent puisque Sara, bien que très attirée par Élodie, refuse d'abandonner sa vie de famille par peur du qu'en dira-t-on. J'ai été attirée par ce livre pour la relation d'amour entre deux femmes adultes puisque j'ai plutôt tendance à lire de la littérature jeunesse, j'avais envie de voir comment une relation homosexuelle pouvait être traitée dans la littérature "adulte". J'ai d'abord été perturbée par l'écriture, que j'ai trouvée maladroite pour un roman, jusqu'à c...

Broken things - Lauren Oliver

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Albin Michel Jeunesse "(...) j'ai tué ma meilleure amie." J'ai lu beaucoup de romans de Lauren Oliver et les derniers m'avaient moins plu que la série Delirium si chère à mon cœur. Comme j'ai emprunté Broken things à la bibliothèque, c'est la première fois que je la lis en français, et je dois dire que la traduction (d'Alice Delarbre) n'est vraiment pas mal. Broken things m'a rappelé en certains aspects la série Pretty Little Liars, avec un petit groupe d'amies qui gravite autour d'une seule personne, ici Summer. Comme dans PLL, une des filles en est amoureuse (coucou Emily) et Summer (coucou Alison) lui donne des faux espoirs. Il y a même un moment où un des personnages s'attend à revoir Summer réapparaître et ressortir le fameux "Miss me?" d'Alison. À part ces quelques éléments, les trois amies de Broken things n'ont pas beaucoup de points de comparaison avec les filles de PLL : elles ne sont ni ...

Deux abandons : Red Rising (Pierce Brown) et Celle qui a tous les dons (M.R. Carey)

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Hachette Romans J'adore les dystopies, c'est pourquoi je me suis empressée d'emprunter ce livre à la bibliothèque, malgré un vague souvenir d'en avoir entendu de mauvais échos sur booktube. Et j'aurais dû m'y fier parce que je suis péniblement arrivée à la page 191, page où je me suis décidée à arrêter les frais. Au début, j'accrochais pourtant plutôt bien, même si le personnage principal (Darrow) me laissait assez indifférente, j'étais intéressée par le monde dépeint par celui-ci. J'ai beaucoup aimé Eo, la femme de Darrow, qui, évidemment, SPOILER, meurt au bout de quelques chapitres. C'est à partir de ce moment que j'ai commencé à me désintéresser de l'histoire ainsi que des personnages auxquels je n'arrivais absolument pas à m'attacher. En plus, j'ai trouvé le tout beaucoup trop violent à mon goût. L'Atalante Je ne suis pas très fan des romans post apo et encore moins des zombies, pourtant j'étais très i...

Tess of the Road - Rachel Hartman

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Tess of the Road suit la petite sœur de l'héroïne d'une autre saga (Seraphina et Shadow Scale), Tess Dombegh. Comme je n'ai pas lu la saga précédente, j'étais un peu perdue par rapport à l'univers qui n'était pas vraiment expliqué et j'ai senti qu'il y avait beaucoup de clins d’œil que je ratais complètement. Mon intérêt pour l'histoire a beaucoup varié tout au long de ma lecture : en effet, l'histoire était en majorité très contemplative et se concentrait surtout sur la progression du caractère de Tess, et parfois je trouvais ça un peu long. En plus, au vu de la couverture, j'attendais l'arrivée du dragon et, spoiler, il n'y en a pas. J'ai vu sur Goodreads que l'autrice expliquait que le dragon de la couverture représentait le patriarcat et dans ce cas je comprends, mais bon, j'aurais préféré un vrai dragon. Au lieu de dragons, on a droit à des quigutl, des reptiles dont Tess a appris le langage grâce à son ...