Together We Burn - Isabel Ibañez


Merci à NetGalley et à la ME pour le SP
(English below)

Zarela est une danseuse de flamenco et la fille du plus grand dragonador de son pays, Hispalia, un pays clairement inspiré de l'Espagne. Pour sauver le commerce familial (une arène où on tue des dragons au lieu de taureaux) de la ruine, elle demande de l'aide à Arturo, un chasseur de dragons qui refuse de tuer les dragons.

J'avais lu Woven in Moonlight de la même autrice qui se déroulait dans un pays de fantasy inspiré par la Bolivie et je n'avais pas spécialement envie de lire Together We Burn parce que le sujet ne m'attirait pas plus que ça, mais en le voyant sur NetGalley, je me suis laissée tenter. Bah j'aurais pas dû.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé ce livre, au point où je ne l'ai même pas fini (je suis arrivée à la page 144, à savoir 39%) en plein milieu d'un chapitre parce que je n'en pouvais plus de lever les yeux à chaque phrase. J'ai failli abandonner bien avant, mais je suis un peu têtue parfois. J'avais tout de même une curiosité malsaine et j'ai ÉCUMÉ Goodreads jusqu'à ce que je trouve quelqu'un qui avait raconté toute l'histoire (NB : cette personne avait aimé le livre) et après avoir eu un fou rire en lisant les développements de l'histoire tellement c'était ridicule, je me suis félicitée d'avoir abandonné quand je l'ai fait.

Avant de critiquer tout ce qui n'allait pas dans le peu que j'ai lu, quelques points positifs : 
- le système de magie avait l'air différent de ce qu'on voit autre part : les sorts sont à usage unique et conservés dans des baguettes magiques
- le système de guildes avait l'air intéressant mais n'était pas très expliqué dans la partie que j'ai lue
- la présence de personnes qui s'opposent au fait de tuer les dragons en en faisant un spectacle. Je ne sais pas jusqu'où allaient leurs convictions, mais j'était contente qu'elles existent puisque l'histoire est racontée du point de vue de Zarela qui n'a aucun problème à ce que les dragons soient tués pour le fun.

Pour le négatif, je ne vais parler que de ce que j'ai lu évidemment. Il faut savoir que je suis d'origine espagnole et je connais plutôt bien la culture et parle couramment l'espagnol, du coup certains détails m'ont grandement irritée. D'abord, la description du flamenco. J'ai beaucoup aimé la description des mouvements et des vêtements MAIS tout s'est effondré quand les danseuses se sont mises à sourire. Le flamenco est connu pour les expressions fâchées des danseuses∙eurs et jamais jamais pour leurs sourires. Ce n'est pas très grave, mais bon, ça ne commençait pas bien. Concernant la culture espagnole, énormément de dialogues sont seulement en espagnol, ce qui ne me posait pas de problème mais si on ne le parle pas, je ne sais pas trop ce qu'on retient des dialogues. Par contre, j'ai été dérangée par les phrases qui passaient allégrement du tutoiement au vouvoiement. Il n'y avait aucun hispano pour corriger ??
L'autrice aime beaucoup parler de nourriture, ce que plein de gens aiment, ce n'est pas mon cas et je trouvais que ça tombait souvent mal, contrairement à son autre livre où la nourriture avait une importance dans l'histoire.
Le roman est présenté comme une romantasy, ce n'est pas mon genre de prédilection, mais je ne suis pas spécialement fermée à ce genre d'histoires. Quand on rencontre Arturo, on comprend tout de suite qu'il est le love interest et on comprend aussi que ça va être du enemies to lovers. J'ai de nouveau comparé à l'autre roman de l'autrice que j'ai lu où les personnages étaient réellement ennemi∙es alors qu'ici le mec est juste d'une impolitesse monstre ALORS QUE (spoiler) il est quand même en partie responsable de la mort de la mère Zarela donc il pourrait être un minimum plus sympa non ? Bah non. J'ai lu des reviews de personnes qui ont adoré Arturo et qui voient en lui leur nouveau book boyfriend et je ne comprends vraaaaaiment pas, il était juste désagréable avec tout le monde, hautain, irrespectueux, bref.

En résumé, j'ai unfollow l'autrice sur insta, je compte encore lire Written in Starlight, la suite de Woven in Moonlight, parce que je l'ai déjà mais après je ne sais pas si je vais encore me pencher sur ses écrits tellement ce livre était mauvais.

Ah et si vous aimez les dragons, ne lisez pas ce livre parce qu'on ne fait que les tuer dans ce livre (sauf à la fin où Zarela trouve comment continuer à capitaliser l'existence d'animaux sauvages sans les tuer, trop gentille).

Rep : culture espagnole
TW : mort animale et humaine, cruauté animale, sang, empoisonnement, kidnapping (les deux derniers sont ceux que j'ai vus dans les spoilers, il est possible qu'il y en ait d'autres)

PS : petit point sur l'autrice, elle est d'origine bolivienne et c'est ce qu'elle représente dans Woven in Moonlight mais la représentation n'est pas des meilleures concernant les indigènes.

***

Thanks to NetGalley and publisher for this eArc

Zarela is a flamenco dancer and daughter to the most famous Dragonador of Hispalia, a country inspired by Spain. To save her family's arena, she has to learn to become herself a Dragonadora and asks Arturo for his help, Arturo who is a dragon hunter who doesn't want to kill dragons.

Two years ago, I read Woven in Moonlight by the same author. I wasn't really attracted by Together We Burn, but when I saw it on NetGalley, I was tempted. Well, I should have resisted the temptation.

You got it, I didn't like this book, I even DNF it at 39% (p.144) in the middle of a chapter 'cause I just couldn't take it anymore. I had almost DNF it way before but I can be stubborn. I was still curious so I skimmed through all the reviews on Goodreads until I finally found one where the entire plot was described (the person had really liked the book) and after bursting in laughter, I congratulated myself for giving up on this story when I did.

Before I criticise all the bad, some good points:
- the magic system was pretty interesting and different from others: the magic is contained in a wand and can be used only once.
- the system of guilds. It wasn't really explained in what little I read but it seemed interesting.
- the presence of people who are against the killing of dragons for entertainment. I don't know much about their convictions, but I was glad they were there since the book followed Zarela's POV who doesn't see any problem in killing dragons for fun.

Now for the negative... I'll of course only talk about what I've read.
You have to know that I am of Spanish descent so I know pretty well the culture and the language so I really cringed reading some things. First of all, the description of the flamenco dance. I liked the description of the movements and of the clothes BUT did not approve at all when the author said the dancers were smiling when flamenco is known for the serious-almost-angry faces of the dancers. Granted, it's not very serious, but still, bad start. The book was very immersive in the spanish culture since the dialogues were almost all in spanish. I wonder if people who don't talk it understood something? I was pretty irritated that the characters alternated between "tú" and "usted" in the same sentences, like it's a grammatical error, could no one proofread the dialogues??
The author likes to write about food, it's not my thing and I found it didn't bring anything to the story and even took me out of it, when in Woven in Moonlight, it was an important part of the story.
The book is presented as a romantasy, not my favourite genre but I have nothing against it. When we meet Arturo, we immediately know he is the love interest and we also get that it's going to be an enemies to lovers. I couldn't help to again compare with the author's other book where the characters were true enemies. Here, Arturo was just plain rude with Zarela EVEN THOUGH (spoiler) knowing he was partly responsible for her mother's death, he could have been a little more nice right?? Obviously not. I read some reviews where people loooved Arturo, even saying he was their new book boyfriend and I really don't get it??? He was SO rude with everyone, so judgy, so disrespectful. Anyway.

So I decided to unfollow the author on instagram, I still plan on reading the sequel of Woven in Moonlight since I already have it, and then I don't know if I'll read anything else from her.
(ABOUT Woven in Moonlight, it's a fantasy inspired by bolivian culture but it's not a really good representation of indigenous people.)

If you like dragons, don't read this book as they only get killed until Zarela finds another idea to make money of wild animals without killing them, so nice of her.

Rep: spanish culture
TW: animal and human death, animal cruelty, blood, poisoning, kidnapping (I saw the last two in the spoilers I read so there may be more TWs)

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Never a hero - Vanessa Len

Infinity Gate - M.R. Carey

Come Home Safe - Brian G. Buckmire